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À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, quelques consultantes de PMP se sont retrouvées ce matin pour échanger sur le sens de cette journée et le rôle des femmes dans le monde professionnel et plus particulièrement dans le monde du conseil.

Petit compte-rendu de ce chassé-croisé d’idées entre Caroline PONAL (Associée), Marie-Sophie HOUIS-VALLETOUX (Associée), Cécile PERRIN (Manager), Laura PAPET (Manager), Mathilde TIGNON (Manager), Emmy-Lou NICOLAÏ (Consultante Senior), Marine TRILLAT (Consultante Senior) et Sofia SERNA ANGEL (Consultante)

photo pmp

LE SENS A DONNER A LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

Conscientes de la chance qu’elles ont de considérer les droits des femmes comme des acquis, à la différence des femmes d’autres pays, les consultantes ont échangé sur les défis importants qui demeurent, et qui nous sont rappelés annuellement à l’occasion de cette Journée. Ces défis se retrouvent au sein des familles, des entreprises comme dans les rapports interpersonnels. La plupart de ces inégalités s’ancrent dès l’enfance, que ce soit dans les activités sportives, dans les comportements attendus ou dans les choix de parcours scolaire.

Au regard de ces défis, Caroline et Emmy-Lou ont rappelé que cette Journée était également l’occasion de faire le point, de manière cyclique, sur les réalisations en matière d’égalité salariale et de respect des droits des femmes. Pour Marie-Sophie, cette Journée est également une façon de « mettre les projecteurs une fois par an sur le chemin restant à parcourir et de sensibiliser femmes et hommes à cette cause essentielle ». « Rappel nécessaire » pour Laura, cette Journée met également en lumière les inégalités demeurant difficiles à résorber, car liées aux mentalités.

LA DIVERSITE DANS LE MONDE DE L’ENTREPRISE

Comme l’a indiqué Marie-Sophie, la place des femmes dans le monde de l’entreprise est aussi « essentielle et évidente que de militer pour l’égalité entre les deux moitiés de la population mondiale ».

Si elle est évidente, c’est aussi parce que la diversité est un enjeu de performance pour les entreprises. Les équipes les plus performantes sont celles en capacité de mixer les équipes en matière de genre, de formation ou d’origine car, comme l’a rappelé Caroline, « la diversité force à l’écoute, à la remise en question et à l’innovation ». Pourtant, les CODIR des grands groupes restent encore aujourd’hui majoritairement masculins. Pour améliorer la représentativité des femmes au sein de ces instances, les consultantes ont cité des solutions allant des quotas à des programmes d’éducation centrés sur la prise de risque par les femmes.

Les cabinets de conseil ne font malheureusement pas exception, comme l’a montré un récent article du site Consultor. Marqué par une image masculine, liée aux contraintes supposées du métier en termes de charges de travail et d’horaires associés, le conseil a parfois du mal à attirer les jeunes diplômées. Or les femmes y trouvent le plus souvent une valorisation identique à celle des hommes. Pour Laura, « témoigner auprès des étudiantes, en tant que femmes travaillant dans le secteur du conseil, est certainement un moyen de convaincre que ces métiers ne sont ni masculins, ni féminins ». Au-delà du témoignage, Emmy-Lou souligne l’importance des modèles que peuvent constituer « des associées et des managers qui assument pleinement leur carrière, leur vie de femme et parfois de mère ».

A l’occasion de cette Journée, Mathilde, a souligné le défi qui consiste à maintenir les femmes dans les métiers du conseil, notamment au moment de leur première maternité. Et même si les mentalités changent progressivement et que les jeunes pères aspiraient de plus en plus à s’occuper de leurs enfants, des moyens pourraient encore davantage favoriser la conciliation entre vie professionnelle et personnelle : allongement du congé paternité, crèche d’entreprise, télétravail… Marie-Sophie souligne d’ailleurs qu’il s’agit d’un enjeu de façon plus générale, afin de développer la marque employeur.

LA PLACE DES FEMMES CHEZ PMP

Quelle place des femmes chez PMP ? « La même que celle des hommes ! » selon Caroline.

Avec 23% de femmes associées, PMP fait figure de bon élève. Encore plus pour un cabinet tourné vers des compétences parfois techniques où les ingénieurs (et donc les hommes, les écoles d’ingénieurs attirant encore aujourd’hui peu de jeunes filles) sont majoritaires.

Même si la parité n’est pas en soit un objectif chez PMP, Laura souligne que l’égalité se fait « à travers les promotions, [qui démontrent] une égalité de traitement entre hommes et femmes. Cette égalité de traitement est importante pour le bon équilibre du cabinet, pour avoir des avis et des méthodes de travail divers. Et cela permet d’élever le niveau des blagues à la machine à café ! ».

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